Lancer sa micro-entreprise séduit de plus en plus de Français en quête d’indépendance professionnelle. Et une question revient souvent : peut-on vraiment créer sa micro-entreprise gratuitement ? Si la démarche est simple et rapide, la notion de « gratuité » mérite tout de même quelques précisions. Voici ce qu’il faut savoir avant de vous lancer.
Plan de l'article
Est-il vraiment possible de créer une micro-entreprise gratuitement ?
Bonne nouvelle : la création d’une micro-entreprise est gratuite lorsqu’elle est réalisée via les sites officiels de l’administration française comme sur https://www.indy.fr/guide/auto-entrepreneur/creation/prix/gratuit/. Aucun paiement n’est exigé pour déposer votre dossier, obtenir un numéro SIRET ou déclarer votre début d’activité.
Concrètement, l’État a simplifié les démarches afin d’encourager l’entrepreneuriat individuel. Ainsi, aucuns frais d’immatriculation ne sont demandés pour :
- Les micro-entrepreneurs exerçant une activité libérale dépendant de l’URSSAF ;
- Les micro-entrepreneurs commerçants ou artisans.
En revanche, attention aux plateformes privées non officielles qui peuvent vous facturer des frais supplémentaires.
Les plateformes officielles pour s’inscrire
Depuis 2023, la France a regroupé l’ensemble des démarches de création d’entreprise sur un portail unique : le site du guichet unique géré par l’INPI (Institut national de la propriété industrielle).
C’est la seule plateforme officielle permettant de créer gratuitement votre micro-entreprise. Voici les étapes à suivre :
- Rendez-vous sur le site procedures.inpi.fr ;
- Créez votre compte personnel ;
- Sélectionnez « Déclaration de début d’activité micro-entrepreneur » ;
- Remplissez le formulaire en ligne (activité, coordonnées, régime fiscal, etc.) ;
- Joignez les pièces justificatives (pièce d’identité, justificatif de domicile) ;
- Validez votre dossier pour envoi automatique à l’URSSAF, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) ou la Chambre des métiers et de l’artisanat (CMA) selon votre activité.
Sous quelques jours, vous recevrez votre numéro SIRET et pourrez commencer votre activité en toute légalité.
Les frais annexes à prévoir malgré la gratuité
Même si la création de la micro-entreprise est gratuite, quelques frais annexes peuvent s’ajouter au démarrage. Ils ne sont pas obligatoires pour la création elle-même, mais indispensables à la gestion quotidienne de votre activité.
Voici les principales dépenses à anticiper :
Le compte bancaire professionnel ou dédié
Depuis la loi PACTE, l’ouverture d’un compte bancaire dédié est obligatoire uniquement si votre chiffre d’affaires dépasse 10 000 € pendant deux années consécutives. Cependant, même en dessous de ce seuil, un compte séparé reste fortement recommandé pour simplifier votre comptabilité.
L’assurance professionnelle
Selon votre activité, une assurance responsabilité civile professionnelle (RC Pro) peut être obligatoire (artisans, métiers du bâtiment, professions de service…). Elle constitue un gage de sérieux et protège votre activité en cas de litige.
Les cotisations et impôts
Une fois votre activité lancée, vous paierez des cotisations sociales proportionnelles à votre chiffre d’affaires, même en l’absence de bénéfice. Vous serez également soumis à l’impôt sur le revenu (micro-BIC ou micro-BNC selon votre cas).
Les outils de gestion et l’accompagnement comptable
Même si la micro-entreprise simplifie les obligations, il reste important de bien gérer ses factures, déclarations et revenus. Des outils comme Indy, par exemple, vous permettent de suivre votre comptabilité, vos déclarations et vos impôts facilement, sans passer par un expert-comptable.
En résumé
La création d’une micro-entreprise est bel et bien gratuite, à condition de passer par les sites officiels comme le guichet unique de l’INPI. En revanche, certains frais annexes (banque, assurance, outils de gestion) sont à prévoir pour démarrer dans de bonnes conditions.
Mieux vaut donc anticiper ces coûts dès le départ pour piloter votre activité sereinement et profiter pleinement de la liberté qu’offre le statut de micro-entrepreneur.