Salaire ingénieur Canada : quels ingénieurs gagnent le plus en 2025 ?

Un ingénieur biomédical au Canada gagne en moyenne 25 % de moins qu’un ingénieur en logiciel, malgré un niveau d’études similaire. À Toronto, le salaire médian d’un ingénieur en intelligence artificielle dépasse de 30 000 dollars celui d’un ingénieur civil, même en début de carrière.

Les écarts de rémunération ne suivent ni l’ancienneté, ni le prestige du diplôme, mais dépendent avant tout du secteur et de la région. Certaines spécialisations voient leur salaire bondir de plus de 15 % en une seule année, alors que d’autres stagnent depuis une décennie.

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Panorama des salaires d’ingénieurs au Canada en 2025 : tendances et chiffres clés

Au Canada, la profession d’ingénieur recouvre un large éventail de situations. Les écarts de salaire s’affichent franchement, selon la spécialité choisie et la province d’exercice. La moyenne nationale gravite autour de 90 000 dollars canadiens par an, mais quelques domaines repoussent allègrement ce plafond. Ingénierie de l’intelligence artificielle, data science, machine learning : ces métiers de pointe flirtent régulièrement avec les 120 000 dollars, en particulier à Toronto ou Vancouver où la compétition fait rage.

Les entreprises technologiques dictent le tempo, dopant les salaires des ingénieurs capables de naviguer entre automatisation, analyse de données et intelligence artificielle. Si les profils spécialisés en data science ou en automatisation enregistrent des hausses spectaculaires, d’autres, comme le génie civil, la mécanique ou le biomédical, évoluent dans une fourchette plus modérée, entre 70 000 et 85 000 dollars, ajustée selon l’expérience ou la province d’embauche.

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Voici quelques repères pour mesurer l’amplitude des rémunérations selon la spécialité :

  • Ingénieur en intelligence artificielle : entre 110 000 et 140 000 $
  • Ingénieur machine learning : 105 000 à 130 000 $
  • Data scientist : 100 000 à 125 000 $
  • Génie civil / biomédical : 70 000 à 85 000 $

Les chiffres, recueillis auprès de cabinets de recrutement et d’enquêtes terrain, mettent en lumière l’appétit du Canada pour les ingénieurs à la pointe. Deux candidats, mêmes diplômes, parcours comparables : les différences de salaire peuvent atteindre 40 %, fonction du secteur et des compétences spécifiques validées.

Quelles spécialisations d’ingénieurs sont les mieux rémunérées cette année ?

Le marché canadien fait la part belle aux ingénieurs dotés d’une expertise technique rare et pointue. Les spécialistes des technologies avancées se positionnent en haut de l’affiche. L’intelligence artificielle domine le classement, tirée par une demande qui explose dans la finance, la santé, la tech ou la recherche appliquée. À Toronto et Vancouver, un ingénieur en IA ou en machine learning ne négocie plus sous les 110 000 dollars, avec des hausses fréquentes dans les hubs technologiques.

Ce mouvement est visible aussi chez les data scientists. Les entreprises, confrontées à la multiplication des données, cherchent des profils capables d’en tirer du sens et de la valeur. Un data scientist expérimenté, cumulant des compétences en automatisation et cybersécurité, franchit sans peine les 120 000 dollars. Les ingénieurs en machine learning surfent sur la même vague, leur maîtrise des algorithmes ouvrant les portes de rémunérations élevées.

Pour illustrer le spectre des salaires dans ces domaines en 2025 :

  • Ingénieur intelligence artificielle : 110 000 à 140 000 $
  • Machine learning engineer : 105 000 à 130 000 $
  • Data scientist : 100 000 à 125 000 $

Les ingénieurs du génie civil ou mécanique affichent des salaires moins spectaculaires, mais la rareté de certains profils, notamment en biomédical, peut inverser la tendance. Pour ceux qui développent une double compétence ou évoluent rapidement vers des postes de management, le marché canadien réserve des progressions inattendues et des accélérations de carrière franches.

Écarts de salaire selon les provinces et grandes villes canadiennes

La carte des salaires d’ingénieurs au Canada se dessine à coups de contrastes régionaux marqués. À Toronto, cœur battant de l’économie nationale, les rémunérations dépassent nettement la moyenne du pays. Un ingénieur logiciel ou un expert en data science y négocie aisément au-delà des 120 000 dollars, stimulé par la concurrence féroce entre entreprises technologiques en manque de talents.

À Vancouver, le scénario se répète, porté par l’essor du numérique et la présence de multinationales. Les métiers de l’intelligence artificielle et du machine learning y affichent aussi de solides grilles de salaire, même si le coût de la vie vient tempérer l’attractivité réelle de ces montants.

Montréal déploie une dynamique propre : salaires légèrement inférieurs à ceux de Toronto ou Vancouver, mais environnement académique de premier plan, laboratoires de recherche réputés, et climat propice à l’innovation. Les ingénieurs en data science et IA y trouvent leur place, avec des avantages sociaux souvent plus généreux qu’ailleurs.

Dans l’Ouest, l’Alberta et le Manitoba misent sur l’ingénierie au service de l’énergie et des infrastructures. Les salaires des ingénieurs civils, mécaniques ou pétroliers y sont compétitifs, sans égaler toutefois les niveaux des grandes métropoles. Cette géographie des salaires structure la mobilité des ingénieurs et oriente les ambitions professionnelles sur l’ensemble du territoire canadien.

ingénieur salaire

L’impact de l’expérience sur la rémunération des ingénieurs au Canada

L’évolution salariale d’un ingénieur canadien se joue aussi à l’aune de son parcours. Un jeune diplômé commence autour de 65 000 à 75 000 dollars par an, un niveau dynamique qui grimpe rapidement au fil des cinq premières années. Prendre en charge des projets complexes, étoffer son expertise, encadrer une équipe : chaque étape bouscule la grille de rémunération.

Dix ans d’expérience au compteur, et la barre des 100 000 dollars devient accessible, souvent franchie dans les secteurs les plus porteurs. Les ingénieurs de la data science et de l’intelligence artificielle voient leur expérience récompensée, la technicité des projets et la rareté des profils seniors jouant en leur faveur. Ceux qui restent sur des fonctions techniques généralistes n’observent pas la même accélération, mais profitent tout de même d’une progression stable.

Quelques repères pour situer l’évolution des salaires selon l’ancienneté :

  • Moins de 3 ans d’expérience : entre 65 000 et 75 000 $
  • 5 à 10 ans : de 85 000 à 100 000 $
  • Plus de 10 ans, notamment en data science ou machine learning : jusqu’à 130 000 $ et plus

Acquérir une spécialisation rare, valider de nouvelles compétences, prendre des responsabilités managériales : autant de leviers qui propulsent la rémunération vers le sommet. Les ingénieurs capables de conjuguer expertise technique et leadership s’offrent, au Canada, de remarquables perspectives d’évolution salariale. Reste à chacun d’écrire sa trajectoire, entre spécialisation de pointe et mobilité géographique.